Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) contribuera à améliorer l’efficacité du fonctionnement des aéroports marocains avec un prêt de 240 millions d’euros approuvé mercredi à Tunis par le Conseil d’administration de l’institution.
Ce projet prévoit la modernisation des installations, dans les aéroports de Casablanca, de Fès, d’Agadir, de Marrakech et de Rabat, qui accueillent l’essentiel du trafic aérien au départ et à destination du Maroc.
Le projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du cadre général du Plan de développement national (PND), lancé en 2002 par le gouvernement, pour consolider l’État de droit et pour améliorer l’efficacité de l’administration marocaine. Il intervient dans un contexte d’ouverture du marché intérieur à la concurrence, de renforcement et de modernisation des réseaux de transport, sur fond de mise à niveau du tissu économique national et de soutien du secteur privé, appuyant les efforts du gouvernement pour lutter contre la pauvreté et réduire les disparités sociales.
Le projet comprend :
- les travaux d’extension et de réaménagement des zones terminales des aéroports concernés y compris leurs équipements,
- les travaux de construction d’infrastructures associées à ces zones (balisage lumineux, parkings avions, parkings de voitures, bretelles de pistes et routes d’accès) et la construction et l’équipement du 2ème centre de contrôle régional (CCR) à Agadir,
- la fourniture et installation de divers équipements de sûreté et de sécurité et d’aide à la navigation aérienne dans les différents aéroports,
- la mise en place de microcentrales photovoltaïques et d’un parc éolien intégré pour la fourniture d’électricité dans les différents aérogares.
L’implication de la Banque dans le financement du projet répond d’abord à la nécessité de consolider les acquis des trois précédentes opérations réussies, réalisées par la Banque dans les domaines de la réhabilitation aéroportuaire, de l’amélioration et de l’extension des capacités aéroportuaires ainsi qu’au niveau du programme de réformes du secteur des transports, en partie consacré au domaine aéroportuaire.
L’intervention de la Banque dans le cadre du projet permettra surtout au Maroc d’améliorer les ressources et installations aéroportuaires en conformité avec les normes internationales en termes de capacité, de sécurité et de sûreté du transport aérien. Elle permettra également de répondre à la demande de trafic et à satisfaire tous les engagements de convergence stipulés dans les Accords de « ciel ouvert » (Open Sky) et de « ciel unique » signés avec l’ Union européenne respectivement pour la libéralisation du marché de transport aérien et l’unification de l’espace aérien national avec celui de l’UE. Le Maroc pourra ainsi se positionner avantageusement sur un marché international de transport aérien de plus en plus concurrentiel et très exigeant en matière de sécurité, de sûreté et d’environnement.
Les principaux bénéficiaires du projet sont :
- l’Office nationale des aéroports (ONDA), établissement public chargé des investissements aéroportuaires, de la gestion et de l’exploitation des infrastructures et équipements des aéroports marocains,
- les compagnies aériennes et les usagers des aéroports qui bénéficieront de gains de temps appréciables du fait de la rapidité dans le traitement du trafic ainsi que de conditions de confort, de sécurité et de sûreté,
- les sociétés commerciales et de services pour lesquels des nouvelles opportunités seront offertes au sein des aéroports,
- le secteur du tourisme et de l’artisanat
- les populations riveraines qui seront les premiers bénéficiaires des emplois créés, notamment les femmes très actives dans l’artisanat, les magasins de distribution, l’entretien des lieux publics. En 2007, les aéroports du projet ont accueilli 91% du trafic global de passagers qui était d’environ 12 millions de personnes. Au-delà de l’espace géographique couvert par ces grands pôles de développement du pays, la zone d’influence du projet s’étend à l’ensemble du pays, en particulier, grâce au nouveau système de navigation aérienne à mettre en place couvrant l’ensemble de l’espace marocain.
Le projet est estimé à environ 320,03 millions d’euros (3,37 milliards de dirhams). Le financement de la Banque couvrira les coûts en devises du projet, qui représente 75% du coût total. Le solde de 25%, correspondant à la totalité des coûts locaux, sera pris en charge par l’ONDA.
Ce projet prévoit la modernisation des installations, dans les aéroports de Casablanca, de Fès, d’Agadir, de Marrakech et de Rabat, qui accueillent l’essentiel du trafic aérien au départ et à destination du Maroc.
Le projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du cadre général du Plan de développement national (PND), lancé en 2002 par le gouvernement, pour consolider l’État de droit et pour améliorer l’efficacité de l’administration marocaine. Il intervient dans un contexte d’ouverture du marché intérieur à la concurrence, de renforcement et de modernisation des réseaux de transport, sur fond de mise à niveau du tissu économique national et de soutien du secteur privé, appuyant les efforts du gouvernement pour lutter contre la pauvreté et réduire les disparités sociales.
Le projet comprend :
- les travaux d’extension et de réaménagement des zones terminales des aéroports concernés y compris leurs équipements,
- les travaux de construction d’infrastructures associées à ces zones (balisage lumineux, parkings avions, parkings de voitures, bretelles de pistes et routes d’accès) et la construction et l’équipement du 2ème centre de contrôle régional (CCR) à Agadir,
- la fourniture et installation de divers équipements de sûreté et de sécurité et d’aide à la navigation aérienne dans les différents aéroports,
- la mise en place de microcentrales photovoltaïques et d’un parc éolien intégré pour la fourniture d’électricité dans les différents aérogares.
L’implication de la Banque dans le financement du projet répond d’abord à la nécessité de consolider les acquis des trois précédentes opérations réussies, réalisées par la Banque dans les domaines de la réhabilitation aéroportuaire, de l’amélioration et de l’extension des capacités aéroportuaires ainsi qu’au niveau du programme de réformes du secteur des transports, en partie consacré au domaine aéroportuaire.
L’intervention de la Banque dans le cadre du projet permettra surtout au Maroc d’améliorer les ressources et installations aéroportuaires en conformité avec les normes internationales en termes de capacité, de sécurité et de sûreté du transport aérien. Elle permettra également de répondre à la demande de trafic et à satisfaire tous les engagements de convergence stipulés dans les Accords de « ciel ouvert » (Open Sky) et de « ciel unique » signés avec l’ Union européenne respectivement pour la libéralisation du marché de transport aérien et l’unification de l’espace aérien national avec celui de l’UE. Le Maroc pourra ainsi se positionner avantageusement sur un marché international de transport aérien de plus en plus concurrentiel et très exigeant en matière de sécurité, de sûreté et d’environnement.
Les principaux bénéficiaires du projet sont :
- l’Office nationale des aéroports (ONDA), établissement public chargé des investissements aéroportuaires, de la gestion et de l’exploitation des infrastructures et équipements des aéroports marocains,
- les compagnies aériennes et les usagers des aéroports qui bénéficieront de gains de temps appréciables du fait de la rapidité dans le traitement du trafic ainsi que de conditions de confort, de sécurité et de sûreté,
- les sociétés commerciales et de services pour lesquels des nouvelles opportunités seront offertes au sein des aéroports,
- le secteur du tourisme et de l’artisanat
- les populations riveraines qui seront les premiers bénéficiaires des emplois créés, notamment les femmes très actives dans l’artisanat, les magasins de distribution, l’entretien des lieux publics. En 2007, les aéroports du projet ont accueilli 91% du trafic global de passagers qui était d’environ 12 millions de personnes. Au-delà de l’espace géographique couvert par ces grands pôles de développement du pays, la zone d’influence du projet s’étend à l’ensemble du pays, en particulier, grâce au nouveau système de navigation aérienne à mettre en place couvrant l’ensemble de l’espace marocain.
Le projet est estimé à environ 320,03 millions d’euros (3,37 milliards de dirhams). Le financement de la Banque couvrira les coûts en devises du projet, qui représente 75% du coût total. Le solde de 25%, correspondant à la totalité des coûts locaux, sera pris en charge par l’ONDA.