L'Espagne a connu sa plus grave catastrophe aérienne depuis 1985 mercredi quand un avion de la compagnie espagnole Spanair s'est embrasé en sortant de piste lors du décollage, tuant 153 personnes et faisant 19 blessés. "Le nombre de mort s'élève à cent cinquante-trois", a déclaré dans la soirée la ministre des Infrastructures Magdalena Alvarez devant la presse à l'aéroport de Madrid Barajas, précisant qu'il y avait 19 blessés, dont deux n'avaient pas été identifiés.
L'appareil assurant le vol JK5022, avec 172 personnes à bord, devait rallier Las Palmas, sur l'archipel des Canaries, dans l'océan Atlantique.
Selon les premières informations, un des moteurs de l'avion aurait pris feu au cours du décollage vers 14H45 locales (12H45 GMT). L'appareil serait ensuite sorti de la piste et se serait brisé en deux, le feu se propageant à toute la carlingue.
Le vol avait plus d'une heure de retard en raison d'un problème technique, selon les médias espagnols.
"L'avion ne ressemblait plus à un avion, on distinguait à peine la queue", a déclaré aux médias un des premiers secouristes sur place, Ervigio Corral.
Les secouristes ont fait état de nombreux corps carbonisés autour de l'épave dont l'accès était interdit aux médias et dont les images n'ont pas été diffusées par les services de secours.
Il y avait au total 162 passagers et dix membres d'équipage à bord, dont quatre étaient présents comme passagers.
"Le gouvernement est bouleversé, très touché, comme le sont tous les citoyens espagnols, par cette tragédie", a déclaré à l'aéroport le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, rentré précipitamment de vacances près de Huelva (sud-ouest de l'Espagne).
Des messages de sympathie et de condoléances ont afflué de nombreux pays à la suite de cet accident.
La secrétaire d'Etat à la communication Nieves Goicoechea a déclaré qu'il n'y avait "aucun doute sur le fait qu'il s'agit d'un accident", écartant l'hypothèse d'un acte terroriste.
Selon la radio nationale, les boîtes noires de l'appareil ont été récupérées et mises à la disposition de la justice.
"La commission d'enquête technique, qui doit déterminer les causes et circonstances de ce gravissime accident, commence à travailler immédiatement", a annoncé M. Zapatero.
Le vol de Spanair, filiale de la compagnie scandinave SAS, était partagé avec la compagnie allemande Lufthansa. Cette dernière a déclaré que quatre des passagers enregistrés sur ce vol étaient arrivés à Madrid en correspondance depuis l'Allemagne.
Mme Alvarez a déclaré ne pas connaître la nationalité des victimes.
Le ministère suédois des Affaires étrangères a déclaré que deux de ses ressortissants voyageaient sur ce vol.
Spanair a publié mercredi en fin de soirée la liste des passagers sur son site internet sans préciser leur nationalité.
Des dizaines de proches de victimes sont arrivés dans l'après-midi à l'aéroport madrilène et des centaines étaient réunis à l'aéroport de Las Palmas dans l'attente de nouvelles sur le sort de leurs proches.
"Un total de 170 experts en soutien psychologique en situation d'urgence travaillent actuellement à Madrid et à Las Palmas", a indiqué la Croix-Rouge.
L'appareil, un MD-82, avait 15 ans d'âge et avait passé sa dernière révision à la fin 2007, selon Mme Alvarez, tandis que Spanair affirmait qu'elle avait eu lieu en janvier 2008.
Il s'agit de l'accident d'avion le plus meurtrier en Espagne depuis celui du 19 février 1985 à Bilbao, dans le nord (148 morts), et de l'accident le plus grave en Europe depuis celui d'un Tupolev russe dans l'est de l'Ukraine (170 morts en 2006).
La catastrophe la plus meurtrière de l'histoire de l'aviation civile a eu lieu en Espagne, aux Canaries, lorsque deux Boeing 747 se sont percutés sur l'aéroport de Ténérife le 27 mars 1977, faisant 583 morts.
Un deuil de trois jours a été décrété dans la région et la ville de Madrid et une chapelle ardente a été installée au Palais des Congrès de la capitale espagnole.
L'appareil assurant le vol JK5022, avec 172 personnes à bord, devait rallier Las Palmas, sur l'archipel des Canaries, dans l'océan Atlantique.
Selon les premières informations, un des moteurs de l'avion aurait pris feu au cours du décollage vers 14H45 locales (12H45 GMT). L'appareil serait ensuite sorti de la piste et se serait brisé en deux, le feu se propageant à toute la carlingue.
Le vol avait plus d'une heure de retard en raison d'un problème technique, selon les médias espagnols.
"L'avion ne ressemblait plus à un avion, on distinguait à peine la queue", a déclaré aux médias un des premiers secouristes sur place, Ervigio Corral.
Les secouristes ont fait état de nombreux corps carbonisés autour de l'épave dont l'accès était interdit aux médias et dont les images n'ont pas été diffusées par les services de secours.
Il y avait au total 162 passagers et dix membres d'équipage à bord, dont quatre étaient présents comme passagers.
"Le gouvernement est bouleversé, très touché, comme le sont tous les citoyens espagnols, par cette tragédie", a déclaré à l'aéroport le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, rentré précipitamment de vacances près de Huelva (sud-ouest de l'Espagne).
Des messages de sympathie et de condoléances ont afflué de nombreux pays à la suite de cet accident.
La secrétaire d'Etat à la communication Nieves Goicoechea a déclaré qu'il n'y avait "aucun doute sur le fait qu'il s'agit d'un accident", écartant l'hypothèse d'un acte terroriste.
Selon la radio nationale, les boîtes noires de l'appareil ont été récupérées et mises à la disposition de la justice.
"La commission d'enquête technique, qui doit déterminer les causes et circonstances de ce gravissime accident, commence à travailler immédiatement", a annoncé M. Zapatero.
Le vol de Spanair, filiale de la compagnie scandinave SAS, était partagé avec la compagnie allemande Lufthansa. Cette dernière a déclaré que quatre des passagers enregistrés sur ce vol étaient arrivés à Madrid en correspondance depuis l'Allemagne.
Mme Alvarez a déclaré ne pas connaître la nationalité des victimes.
Le ministère suédois des Affaires étrangères a déclaré que deux de ses ressortissants voyageaient sur ce vol.
Spanair a publié mercredi en fin de soirée la liste des passagers sur son site internet sans préciser leur nationalité.
Des dizaines de proches de victimes sont arrivés dans l'après-midi à l'aéroport madrilène et des centaines étaient réunis à l'aéroport de Las Palmas dans l'attente de nouvelles sur le sort de leurs proches.
"Un total de 170 experts en soutien psychologique en situation d'urgence travaillent actuellement à Madrid et à Las Palmas", a indiqué la Croix-Rouge.
L'appareil, un MD-82, avait 15 ans d'âge et avait passé sa dernière révision à la fin 2007, selon Mme Alvarez, tandis que Spanair affirmait qu'elle avait eu lieu en janvier 2008.
Il s'agit de l'accident d'avion le plus meurtrier en Espagne depuis celui du 19 février 1985 à Bilbao, dans le nord (148 morts), et de l'accident le plus grave en Europe depuis celui d'un Tupolev russe dans l'est de l'Ukraine (170 morts en 2006).
La catastrophe la plus meurtrière de l'histoire de l'aviation civile a eu lieu en Espagne, aux Canaries, lorsque deux Boeing 747 se sont percutés sur l'aéroport de Ténérife le 27 mars 1977, faisant 583 morts.
Un deuil de trois jours a été décrété dans la région et la ville de Madrid et une chapelle ardente a été installée au Palais des Congrès de la capitale espagnole.