Le GAO (Government Accountability Office), haute autorité de surveillance des comptes publics, a annoncé hier qu'il soutenait la plainte déposée par Boeing après l'attribution du contrat d'achat de nouveaux avions ravitailleurs KC-X au consortium EADS et Northrop Grumman (voir article).
Le GAO estime que le résultat de l'appel d'offres a été entaché de plusieurs erreurs significatives. Il conseille donc a l'armée de rouvrir les négociations et de rendre sa décision dans un délais de soixante jours.
Le GAO estime que le résultat de l'appel d'offres a été entaché de plusieurs erreurs significatives. Il conseille donc a l'armée de rouvrir les négociations et de rendre sa décision dans un délais de soixante jours.
Selon le GAO, l’armee americaine ne s’était pas conformée aux critères d’évaluation identifiés dans le cahier des charges pour comparer le KC-45A d’EADS et de KC-767 de Boeing. Elle a également utilisé certains avantages de performance du KC-45A dépassant les prérequis. Enfin, les coûts de production et opérationnels des deux ravitailleurs auraient été mal estimés, toujours en faveur de l’avion d’EADS et Northrop Grumman.
C’est la seconde fois que ce contrat est remis en question. En 2004, le Congrès avait annulé celui remporté par Boeing pour corruption. Il s’agit d’un juteux contrat de remplacement des KC-135, pouvant concerner jusqu’à 179 ravitailleurs et atteindre la valeur de 35 milliards de dollars !
Même si l’avis du GAO n’est pas contraignant, l’armée de l’air ne pourra pas passer outre surtout en ce moment de campagne présidentielle.
C’est la seconde fois que ce contrat est remis en question. En 2004, le Congrès avait annulé celui remporté par Boeing pour corruption. Il s’agit d’un juteux contrat de remplacement des KC-135, pouvant concerner jusqu’à 179 ravitailleurs et atteindre la valeur de 35 milliards de dollars !
Même si l’avis du GAO n’est pas contraignant, l’armée de l’air ne pourra pas passer outre surtout en ce moment de campagne présidentielle.
Le KC-767 de Boeing