La compagnie aérienne filiale de la Royal Air Maroc, RAM Express constitue un outil d'accompagnement de la politique de régionalisation telle que voulue par SM le Roi Mohammed VI, qui a lancé un chantier historique pour le Royaume à savoir la régionalisation avancée, a souligné jeudi à Marrakech le président directeur général de la RAM, M. Driss Benhima.
Dans son allocution à l'ouverture des travaux d'un séminaire sur "le transport aérien régional", initié par la RAM en partenariat avec le ministère de l'Equipement et des Transports, M. Benhima a ajouté que le choix de ce modèle constitue un tournant majeur dans le développement du mode de gouvernance territorial, favorisant le développement intégré des régions du Royaume.
L'activité de la filiale RAM Express s'inscrit résolument dans ce cadre en tant qu'outil au service des collectivités territoriales et de l'économie locale et aussi en tant qu'instrument d'appui et d'accompagnement du développement régional et de création d'une nouvelle dynamique de croissance du marché intérieur du transport aérien, a-t-il poursuivi.
M. Benhima a tenu à indiquer aussi que le réseau des lignes de RAM Express a été bâti de manière à permettre également la connexion des régions marocaines aux lignes internationales du réseau Royal Air Maroc, afin de renforcer leur attractivité notamment vis-à-vis des investisseurs.
Evoquant les relations entre la RAM et sa filiale, M. Benhima a fait savoir que nombre d'observateurs s'accordent aujourd'hui pour reconnaître que tout transporteur aérien local, pour être viable, doit s'"adosser" à un "major" afin de bénéficier notamment de la puissance commerciale et des outils de marketing de ce dernier.
"Nous avons ainsi opté pour l'adossement de RAM Express à la compagnie mère Royal Air Maroc en vue d'assurer une cohérence globale dans les quatre domaines fondamentaux que sont la distribution des rôles entre le "major" et le transporteur local, l'organisation du réseau, la répartition des moyens et les équilibres financiers", a dit M. Benhima.
Il a, dans ce cadre, indiqué que la filiale RAM Express a permis, quelques mois seulement après son lancement, de développer de manière forte le réseau intérieur notamment avec un nombre de fréquences aériennes domestiques qui a quasiment doublé passant de 120 à 200 fréquences par semaine et la création de liaisons aériennes au profit de villes qui n'étaient pas desservies auparavant à savoir : Al Hoceima, Nador et Tétouan.
Selon M. Benhima, RAM Express a pu également accompagner le démarrage de la station balnéaire de Saidia dans la région de l'Oriental, où les fréquences hebdomadaires ont doublé de 10 à 20 sur les villes d'Oujda, Nador et Al-Hoceima, faisant remarquer que le choix d'un modèle basé sur une structure de coûts compétitifs permet d'offrir des tarifs attractifs incitant un maximum de citoyens à voyager par avion à l'intérieur du pays.
M. Benhima a, en outre, indiqué que Royal Air Maroc a monté des partenariats avec les régions et les agences de développement régional pour la desserte aérienne de certaines villes, faisant état, dans ce sens, de la convention de partenariat conclue en 2009 avec les autorités de Guelmim et de Tan Tan ce qui a permis de lancer des lignes aériennes vers ces deux villes.
Ce même mécanisme a été utilisé pour renforcer les vols vers la ville de Dakhla, a-t-il souligné.
Il a, en outre, donné un aperçu historique sur le développement du transport aérien régional depuis 1970 jusqu'à nos jours, mettant en lumière l'ensemble des mesures d'accompagnement adoptées par le Royaume pour le développement de cette filière.
Evoquant le rôle de la Royal Air Maroc au sein du continent africain, M. Benhima a fait savoir que dans le cadre des efforts déployés par le Maroc pour le renforcement et l'intensification de ses relations privilégiées avec les pays du continent, la RAM a développé depuis des décennies sa présence en Afrique en passant d'un réseau de 8 points desservis en 1997 à 25 points en 2009 et de 6 fréquences hebdomadaires à plus de 80 aujourd'hui.
M. Benhima a fait remarquer, dans ce contexte, que grâce à son hub à l'aéroport Mohammed V de Casablanca, la compagnie offre aujourd'hui près de 1.000 possibilités de connexions par jour entre l'Afrique et vers l'Europe, le Moyen-Orient et l'Amérique du Nord.
Réunissant une palette de ministres africains du transport, de responsables ainsi que de professionnels des secteurs de l'aviation civile et du transport aérien du Maroc, d'Afrique et d'Europe, ce séminaire est l'occasion de mettre en avant le rôle du transport aérien régional dans l'appui aux politiques de désenclavement, de développement des échanges interafricains et de dynamisation des économies locales menées par les Etats.
L'activité intra-régionale en Afrique, rappelle-t-on ne représente que 1 pc du marché mondial pour une population de 900 millions d'habitants, soit 12 pc de la population mondiale. Même en y intégrant le trafic international, l'activité demeure marginale avec 4 pc des parts du marché mondial.
L'activité de la filiale RAM Express s'inscrit résolument dans ce cadre en tant qu'outil au service des collectivités territoriales et de l'économie locale et aussi en tant qu'instrument d'appui et d'accompagnement du développement régional et de création d'une nouvelle dynamique de croissance du marché intérieur du transport aérien, a-t-il poursuivi.
M. Benhima a tenu à indiquer aussi que le réseau des lignes de RAM Express a été bâti de manière à permettre également la connexion des régions marocaines aux lignes internationales du réseau Royal Air Maroc, afin de renforcer leur attractivité notamment vis-à-vis des investisseurs.
Evoquant les relations entre la RAM et sa filiale, M. Benhima a fait savoir que nombre d'observateurs s'accordent aujourd'hui pour reconnaître que tout transporteur aérien local, pour être viable, doit s'"adosser" à un "major" afin de bénéficier notamment de la puissance commerciale et des outils de marketing de ce dernier.
"Nous avons ainsi opté pour l'adossement de RAM Express à la compagnie mère Royal Air Maroc en vue d'assurer une cohérence globale dans les quatre domaines fondamentaux que sont la distribution des rôles entre le "major" et le transporteur local, l'organisation du réseau, la répartition des moyens et les équilibres financiers", a dit M. Benhima.
Il a, dans ce cadre, indiqué que la filiale RAM Express a permis, quelques mois seulement après son lancement, de développer de manière forte le réseau intérieur notamment avec un nombre de fréquences aériennes domestiques qui a quasiment doublé passant de 120 à 200 fréquences par semaine et la création de liaisons aériennes au profit de villes qui n'étaient pas desservies auparavant à savoir : Al Hoceima, Nador et Tétouan.
Selon M. Benhima, RAM Express a pu également accompagner le démarrage de la station balnéaire de Saidia dans la région de l'Oriental, où les fréquences hebdomadaires ont doublé de 10 à 20 sur les villes d'Oujda, Nador et Al-Hoceima, faisant remarquer que le choix d'un modèle basé sur une structure de coûts compétitifs permet d'offrir des tarifs attractifs incitant un maximum de citoyens à voyager par avion à l'intérieur du pays.
M. Benhima a, en outre, indiqué que Royal Air Maroc a monté des partenariats avec les régions et les agences de développement régional pour la desserte aérienne de certaines villes, faisant état, dans ce sens, de la convention de partenariat conclue en 2009 avec les autorités de Guelmim et de Tan Tan ce qui a permis de lancer des lignes aériennes vers ces deux villes.
Ce même mécanisme a été utilisé pour renforcer les vols vers la ville de Dakhla, a-t-il souligné.
Il a, en outre, donné un aperçu historique sur le développement du transport aérien régional depuis 1970 jusqu'à nos jours, mettant en lumière l'ensemble des mesures d'accompagnement adoptées par le Royaume pour le développement de cette filière.
Evoquant le rôle de la Royal Air Maroc au sein du continent africain, M. Benhima a fait savoir que dans le cadre des efforts déployés par le Maroc pour le renforcement et l'intensification de ses relations privilégiées avec les pays du continent, la RAM a développé depuis des décennies sa présence en Afrique en passant d'un réseau de 8 points desservis en 1997 à 25 points en 2009 et de 6 fréquences hebdomadaires à plus de 80 aujourd'hui.
M. Benhima a fait remarquer, dans ce contexte, que grâce à son hub à l'aéroport Mohammed V de Casablanca, la compagnie offre aujourd'hui près de 1.000 possibilités de connexions par jour entre l'Afrique et vers l'Europe, le Moyen-Orient et l'Amérique du Nord.
Réunissant une palette de ministres africains du transport, de responsables ainsi que de professionnels des secteurs de l'aviation civile et du transport aérien du Maroc, d'Afrique et d'Europe, ce séminaire est l'occasion de mettre en avant le rôle du transport aérien régional dans l'appui aux politiques de désenclavement, de développement des échanges interafricains et de dynamisation des économies locales menées par les Etats.
L'activité intra-régionale en Afrique, rappelle-t-on ne représente que 1 pc du marché mondial pour une population de 900 millions d'habitants, soit 12 pc de la population mondiale. Même en y intégrant le trafic international, l'activité demeure marginale avec 4 pc des parts du marché mondial.