Quarante-deux Etats et des dizaines de compagnies et d'industriels partisans de la décarbonation du secteur aérien ont exhorté, vendredi, le "monde entier" à prendre des mesures pour parvenir en 2050 à un secteur aérien qui ne contribuera plus au réchauffement climatique.
L’Appel pour un secteur aérien "propre" dès 2050 a été lancé à l’occasion d’un Sommet de l’aviation qui a réuni, jeudi et vendredi à Toulouse, dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, les ministres chargés du transport aérien et la Commission européenne.
Le Sommet a accueilli également des responsables d’États tiers membres de la Conférence européenne de l'aviation civile (CEAC) et des acteurs du secteur aérien, en vue de promouvoir la décarbonation de l’aviation et de favoriser l’engagement de tous en faveur de cet objectif.
La croissance record du trafic, due à l’augmentation du nombre de passagers et des échanges commerciaux, fait de l’aviation et des transports maritimes internationaux les sources d’émission à la croissance la plus rapide. Avant la crise du Covid-19, ils représentaient chacun un peu moins de 3,5 % des émissions totales de gaz à effet de serre de l’Union européenne.
Si la crise a drastiquement réduit les émissions de l’aviation, les perspectives de croissance après 2025 montrent la nécessité de son verdissement. Dès lors, le secteur va devoir se réinventer tout en répondant aux enjeux climatiques.
L’objectif du sommet de Toulouse, souligne l'exécutif français, est de donner une impulsion politique à l’échelle européenne et internationale par des engagements contenus dans une "Déclaration de Toulouse" promouvant l’adoption d’un objectif de long terme de décarbonation du secteur aérien (LTAG – long term aviation goal) ambitieux lors de l’Assemblée triennale de l’ Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) à l’automne 2022, en écho à la CoP26 et affirmant l’importance pour l’atteinte de cet objectif d’un panier de solutions dont les carburants alternatifs pour l’aviation.
La "Déclaration de Toulouse" a jusqu'ici été signée par 42 Etats, dont les 27 de l'Union, mais aussi notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, le Maroc et la Géorgie. Des dizaines d'organisations et d'entreprises, parmi lesquelles des aéroports, des compagnies aériennes, des avionneurs et des énergéticiens, ont également paraphé la déclaration, a révélé le ministre français délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, en saluant un moment "historique".
Cet appel, qui n'a pas de valeur contraignante, veut convaincre d'autres pays membres de l'OACI. "L'idée est d'arriver à l'AG de l'OACI le plus armé possible afin d'embarquer tout le monde à bord", a plaidé le ministre, disant croire "qu'il y a un consensus international qui se forge actuellement" sur l'objectif de 2050.
L’Appel pour un secteur aérien "propre" dès 2050 a été lancé à l’occasion d’un Sommet de l’aviation qui a réuni, jeudi et vendredi à Toulouse, dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, les ministres chargés du transport aérien et la Commission européenne.
Le Sommet a accueilli également des responsables d’États tiers membres de la Conférence européenne de l'aviation civile (CEAC) et des acteurs du secteur aérien, en vue de promouvoir la décarbonation de l’aviation et de favoriser l’engagement de tous en faveur de cet objectif.
La croissance record du trafic, due à l’augmentation du nombre de passagers et des échanges commerciaux, fait de l’aviation et des transports maritimes internationaux les sources d’émission à la croissance la plus rapide. Avant la crise du Covid-19, ils représentaient chacun un peu moins de 3,5 % des émissions totales de gaz à effet de serre de l’Union européenne.
Si la crise a drastiquement réduit les émissions de l’aviation, les perspectives de croissance après 2025 montrent la nécessité de son verdissement. Dès lors, le secteur va devoir se réinventer tout en répondant aux enjeux climatiques.
L’objectif du sommet de Toulouse, souligne l'exécutif français, est de donner une impulsion politique à l’échelle européenne et internationale par des engagements contenus dans une "Déclaration de Toulouse" promouvant l’adoption d’un objectif de long terme de décarbonation du secteur aérien (LTAG – long term aviation goal) ambitieux lors de l’Assemblée triennale de l’ Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) à l’automne 2022, en écho à la CoP26 et affirmant l’importance pour l’atteinte de cet objectif d’un panier de solutions dont les carburants alternatifs pour l’aviation.
La "Déclaration de Toulouse" a jusqu'ici été signée par 42 Etats, dont les 27 de l'Union, mais aussi notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, le Maroc et la Géorgie. Des dizaines d'organisations et d'entreprises, parmi lesquelles des aéroports, des compagnies aériennes, des avionneurs et des énergéticiens, ont également paraphé la déclaration, a révélé le ministre français délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, en saluant un moment "historique".
Cet appel, qui n'a pas de valeur contraignante, veut convaincre d'autres pays membres de l'OACI. "L'idée est d'arriver à l'AG de l'OACI le plus armé possible afin d'embarquer tout le monde à bord", a plaidé le ministre, disant croire "qu'il y a un consensus international qui se forge actuellement" sur l'objectif de 2050.