Dans les conditions du climat marocain, caractérisé par sa dominante sèche, c’est la pluie qui détermine l’offre en travail pour les avions agricoles. Et l’on peut ainsi passer d’une très faible activité les années extrêmement sèches à une forte demande pour les traitements les années très humides.
Pour des impératifs de rentabilité, liés justement à cette irrégularité de l’activité des traitements, il n’y a pas eu d’évolution remarquable du parc d’avions agricoles au Maroc. Toutes les tentatives de création de nouveaux parcs se sont soldées par un échec. Une seule entreprise, forte de son portefeuille clients fidélisés de longue date, continue de survivre dans le secteur des traitements aériens.
Aux Domaines Agricoles, en dépit d’un accord préférentiel avec la société de services concernée, pour réaliser les traitements dans les meilleures conditions, le recours aux avions de location n’est pas sans poser quelques problèmes de disponibilité, en particulier les années pluvieuses à forte demande où tout le monde se dispute le peu d’appareils existants. Le cas type à citer ici est celui de « zéro disponibilité » de l’été 1992 où tout le parc d’avions avait été mobilisé dans le sud pour la lutte antiacridienne. Le maïs, une culture importante aux Domaines, était alors resté sans protection contre les attaques tardives de sésamie, ce qui avait alors conduit à beaucoup de dégâts sur épi, faute de pouvoir traiter.
L’autre problème de la location est le coût exorbitant à l’hectare quand il faut déplacer un avion pour de petites superficies trop excentrées par rapport au point de stationnement de l’appareil.
L’importance des superficies traitées, la diversité des cultures (grandes cultures, agrumes, rosacées) et surtout la présence dans le système de culture de variétés vitales vulnérables sur lesquelles on n’a pas droit à l’appel en cas d’erreur, ont conduits les Domaines Agricoles à s’équiper, à partir de 1993, d’Ultra légers motorisés (ULM) à trois axes, afin de prendre eux mêmes en charge une partie de leurs traitements.
Plus de dix ans après, le but de ce bulletin est de relater cette expérience très riche d’enseignements, d’en analyser les différentes facettes (performance, efficacité agronomique, rentabilité), et de montrer les horizons que la promotion de l’ULM peut ouvrir pour le Maroc, notamment en matière de développement agricole.
Maroc Agriculture
Pour des impératifs de rentabilité, liés justement à cette irrégularité de l’activité des traitements, il n’y a pas eu d’évolution remarquable du parc d’avions agricoles au Maroc. Toutes les tentatives de création de nouveaux parcs se sont soldées par un échec. Une seule entreprise, forte de son portefeuille clients fidélisés de longue date, continue de survivre dans le secteur des traitements aériens.
Aux Domaines Agricoles, en dépit d’un accord préférentiel avec la société de services concernée, pour réaliser les traitements dans les meilleures conditions, le recours aux avions de location n’est pas sans poser quelques problèmes de disponibilité, en particulier les années pluvieuses à forte demande où tout le monde se dispute le peu d’appareils existants. Le cas type à citer ici est celui de « zéro disponibilité » de l’été 1992 où tout le parc d’avions avait été mobilisé dans le sud pour la lutte antiacridienne. Le maïs, une culture importante aux Domaines, était alors resté sans protection contre les attaques tardives de sésamie, ce qui avait alors conduit à beaucoup de dégâts sur épi, faute de pouvoir traiter.
L’autre problème de la location est le coût exorbitant à l’hectare quand il faut déplacer un avion pour de petites superficies trop excentrées par rapport au point de stationnement de l’appareil.
L’importance des superficies traitées, la diversité des cultures (grandes cultures, agrumes, rosacées) et surtout la présence dans le système de culture de variétés vitales vulnérables sur lesquelles on n’a pas droit à l’appel en cas d’erreur, ont conduits les Domaines Agricoles à s’équiper, à partir de 1993, d’Ultra légers motorisés (ULM) à trois axes, afin de prendre eux mêmes en charge une partie de leurs traitements.
Plus de dix ans après, le but de ce bulletin est de relater cette expérience très riche d’enseignements, d’en analyser les différentes facettes (performance, efficacité agronomique, rentabilité), et de montrer les horizons que la promotion de l’ULM peut ouvrir pour le Maroc, notamment en matière de développement agricole.
Maroc Agriculture